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Les délimitations territoriales *

Nature du sol *

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Les eaux *

L’eau qui court *

Les marécages et l’eau dormante *

L’eau qui jaillit *

L’eau canalisée *

La végétation *

Arbres arbustes, buissons et plantes *

La faune *

Agriculture et industrie *

Champs *

Cultures *

L’habitation *

L’organisation sous l’ancien régime *

Les chemins *

L’empreinte religieuse *

L’empreinte historique *

Les noms de personnes et de familles *

 

Le relief

Les hauteurs

Aleyes/les allées/

L’un des plus anciens toponymes locaux avec le thème préceltique ALP signifiant « haute montagne »ou AL signifiant "ban rocheux en hauteur". Ce toponyme était utilisé sans article, ce qui souligne son utilisation tres ancienne : « Les portes daleyes » 1606. Ce toponyme a été abusivement traduit « Les Allées », il figure d’ailleurs sous cette appellation sur la carte de Cassini à la fin du XVIII ème siècle.

Pratiquement disparu aujourd’hui dans l’usage populaire, il est remplacé par « les barres », « le baou » ou encore « le Mont Aurélien ».

Les barres : de "barro" terme oronymique signifiant sommet.

Le baou / lou baou

Issu du thème préceltique BAL, le « bau » est le terme générique provençal pour indiquer un escarpement constitué d’une barre rocheuse (cf. les Baux de Provence). Les vignerons locaux se sont approprié le toponyme et en ont fait une appellation reconnue. Vers l’est il prend le nom de « Baou Rouge » à cause de la couleur de la terre (rien à voir avec le vinJ ).

La Baume (quartier et ruisseau de la) Il semble qu’à Pourcieux ce soit l’idée d’escarpement, de falaise rocheuse (la bauma) située sous le Baou et non l’idée de grotte naturelle qui prévale.

Baume de Bédu (Patronyme)

Capeu /capel (1606) Hauteur en forme de chapeau (capeu) en provençal

Chapelet : Diminutif de la forme précédente

Francisation abusive de « capelet » petite hauteur en forme de chapeau

Le Claous/Le Claux

Quartier où se trouve la salle des fêtes, étendue plate surélevée par rapport au village. On retrouve ce toponyme dans les livres terriers de 1606 pour une autre partie du territoire communal : « le Claux dit la Roquette ».

Bien que certains toponymistes associent l’idée de champ clos à cette appellation, rien ne nous permet d’abonder dans ce sens à moins que les clôturent aient été artificielles, liées à l’activité pastorale par exemple.

La coquille : francisation abusive du mot Couguiho. Ce toponyme n'est plus usité localement. On dit aujourd'hui "La croix".

Ce toponyme très fréquent si l'on regarde les occurrences sur le site de l'IGN, subsiste encore quelquefois sous sa forme primitive en occitanie. Il semble dérivé de la racine préceltique KUK "tête, mont arrondi"

En escalant à la couguiho
Entre-mitant deis argeiras,
Qu'es pounchudo coumo uno aguiho
Aièr pensavi au Castelas.
Au ped d'aquelo crous benido
en bo
ues de pin tout escarni
disièu : vau mies perdre la vido
que de perdre lou souveni.

Marius Bourrelly extrait de  "lou souveni" in "Cigau e cigalo" 1894

Les Costes d’Aubagne de coste : montée, pente, versant, le côté d’Aubagne. Une route passait au dessus des Costes d’Aubagne pour rejoindre la vallée de l’Huveaune. Cette voie de communication riche en traces d'occupations protohistoriques  et historiques,  est dénommée Chemin des Contrebandiers sur la carte IGN.

Esquine d’ay : dos d’âne, terrain formant une bosse.

Cole de Roufin / la grand colle : la cole prononcée « couelo » signifie colline. Ce toponyme est souvent qualifié ou associé à un propriétaire.

Escalerian la Grand-Couelo
eme Doro, emé Ducros;
erian quatre tèste fouelo
e cregnian pas lei acro.

Marius Bourrelly extrait de "lou Batisme" in "Cigau e cigalo" 1894

Collet ou coullet de lamendeirede ( la Mendeyrede) / Collet de la bastide / collet redon/collet de ro (saint Roch).
Coullet est le diminutif de couelo (petite colline généralement entourée de cultures). Petite colline de l’amanderaie, petite colline de la bastide, petite colline ronde, petite colline de Saint Roch …..

Le mont aurélien. 

Cette appellation est assez récente, elle à été vraisemblablement établie au début du IXX ème par les très imaginatifs cartographes impériaux qui n’y sont pas allés par le dos de la cuillère. Il est vrai que les antiques Aleyes dominent la voie dite aurélienne, mais quid de la hauteur voisine baptisée « l’Olympe » ! J Le tracé de la  voie romaine antique (via julia augusta) dénommée localement "camin d'Orien"(chemin d'Orient),  aurait donné selon certains, l'attraction romantique "Mont Aurélien".

Il semble aussi que le nom de « Sainte Victoire » résulte d'une attraction fantaisiste similaire (la bataille de Marius Caïus) ainsi que Patissorum (paturages) aujourd’hui appelé Patissore. 

Las mottes (1606) : de « mota » bute ou tertre

Moure de Geofrey./Mourre de Fouquier. Pointements rocheux (morre) museau, groin suivi des noms des propriétaires.

La Pique : petit sommet pointu.

Les puits (Terres et ferme sur le versant sud du Mont aurélien). Paradoxe de la traduction française abusive, les pueys sont des hauteurs alors que le puits se dit pous en provençal.

 

Rocles d’un prélatin ROCCA : roche

Roquefeuil. De roche et « fueilh » feuillage, cette ancienne paroisse à longtemps été rattachée à celle de Pourcieux. A la révolution le seigneur du lieu ayant fui en Italie, ce territoire fut confisqué par les Biens Nationaux puis vendu à la commune de Pourrières.

Les Tourre/ La Tourre (1606) : malgré la proximité d’un moulin en forme de tour, avant que la voie de chemin de fer ne détruise l’ouvrage, il semble que le radical oronymique « tur » signale une colline comme dans « les tourrettes » sur le territoire de Pourrières ou plus loin Tourtour ou encore le col du Turini….

Les plaines

La Plaine (La Plana) bastide et terres situées dans « le plan ».

La Plane de Guilhen (1606).

Plane de Reyne (1700).

La Planette. Diminutif

 

Les vallées et les formes en creux

Les combes/ Comba : (quartier des combes) vallons, ravins

Cros de Bernarde : (zone en creux). Au XVIII les Bernardins d’Aix tentèrent de revendiquer des droits sur cette terre mais en vain. Ils ne purent prouver l’origine de leur prétendue possession.

Vauniere. Carrefour de petits vallons « vau ». « Le vallon de Vaunière » constitue donc une tautologie ou répétition inutile.

Vallon des allées (voir Aleyes)

Vallon du câble : appellation liée à l’exploitation du bois, le câble servant au transport des billes.

Vallon du bluet : (vallon du bleuet ?) cette origine est peu probable car les bleuets ne sont pas fréquents dans ces lieux voire inexistants. On cherchera plutôt versune base oronymique préceltique BL (eperon)  et une attraction de l'adjectif provençal blu/bluia sur un toponyme plus ancien. 

Vallon de la Gargassone : Sur la carte IGN, mauvaise transcription de gouargo sourno (la gorge sombre)

La gorge du fromage : Froumage (1606)

Monvalon : mauvaise transcription de mauvalon (le mauvais valon) traduit par Mal Valon au XXVIII éme.

Valon de l’eau (ruisseau du) : un des premiers affluent de l’Arc sur la rive gauche.

Vallon de la charrette.

Les grottes et les cavités

 

Garragaï ; relief karstique présentant de nombreuses anfractuosités (garragaï) dans lesquelles les chasseurs perdaient souvent leurs garri (furets)….

 

Les cols les passages et les routes

La bigue / La Bigo : poteau en bois ou tronc d'arbre matérialisant un carrefour (embranchement vers Trets).

La carraïre : ancienne voie romaine traversant le village en écharpe utilisée seulement pour l’isolation du village pendant les périodes de peste et la transhumance à partir de la fin du XVIII ème siècle (voir carte de Cassini)

La calade : sortie Est du village en pente qui devait être empierrée (caladé) par les villageois, souvent sous formes de 
« corvées » dans l’ancien régime.

La draille (dralha) de la marotte (morette = petit mourre) chemin rural menant à cette bastide à travers bois.

Le pas de la loube ( le passage du loup)

Le pas dei tueis (le passage des ifs)

Pas du tueil (1606 de telh tilleul).

Pas des Cabre (Pas des chèvres).

Le pas de cavilho (le passage de l’anfractuosité) Appelé aujourd’hui pas de la croix.

Le pas de la tité (passage de la poupée) C’est la forme du rocher qui se détache du Baou qui à donné son nom à l’étroit passage situé juste derrière.

NB Les chasseurs donnent des noms à leurs postes de chasse au sanglier (pas) créant ainsi de nombreux microtoponymes. Ex : le pas de Michel, le pas de la baignoire, le pas de Rouquin, Le quilhadou (poste en hauteur)………

Lis tres escalié (les 3 escaliers) : partie ouest du Mont Aurélien.

Le pas du facteur (le passage du facteur)

La légende rapporte qu’au début du siècle, le facteur devait apporter le courrier à la ferme des puits située de l’autre côté du Baou. Il lui fallait au moins 3 ou 4 heures aller retour. Il se trouve que la fermière des Puits était fâchée avec le préposé à la distribution du courrier. Bien que ne sachant pas lire elle s’abonna à un journal ce qui obligea le facteur à faire le trajet deux fois par semaine…J J J …….

La planque (la planche) passage formé de planches pour traverser l’Arc.

Le portail des alleyes : Les portes d’aleyes (1606) : passage très encaissé pour accéder au Mont Aurélien.

Les Routes : quartier situé au pied du bois du Mejan. de (Via) rupta, c'est à direchemin percé dans une forêt.

Les délimitations territoriales

Le Mejan, Meyan, Meian, Meians: bois du « milieu » entre Ollières et Pourcieux.

Miey : Même origine « medianus » : quartier situé en limite sud ouest du territoire entre Roquefeuil et pourcieux.

Boenne/bonne. (Borne, limite) quartier limitrophe avec Saint Maximin.

 

Nature du sol

Les grès : Sol argilo calcaire chargés de colluvions du Mont Aurélien.

La lecque. de l'occitan "leca" pierre plate. Vieux quartier du village où affleurent des blocs de grès plats.

Lou sablet (1606) lieu sableux situé au bas du ruisseau de la Baume.

 

Couleur du sol

La rougette : (Bastide et ruisseau de) La fertile imagination des autochtones expliquait l’origine du toponyme par la sanglante bataille de Marius pendant laquelle le ruisseau aurait coulé rouge du sang des Cimbres.

Campsiounat. Littéralement « champ saigné »: même interprétation populaire pour ce toponyme.

Terre rouge : affleurement de bauxite en bordure du Méjean.

Baou rouge : idem en bordure Est du Baou.

 

Les eaux

L’eau qui court

Les avalanches./Les avalanques./Leis avalanco.(ruiseau des). Prolongement du ruisseau du Piscart. « Avalancar » signifie creuser, effondrer par l’action des eaux en provençal.

L’Arc .L’Ar. (racine prélatine AR ) Fleuve côtier prenant sa source à Pourcieux.

A Pouciéu, dins la jouvenço
A Lar anavian néda
E fasian sempre chabenço;
avien bèl à nous crida.Lést, décida,
de soulié senso
courrian coumo d'ai desbrida.

Extrait du "Batisme" Marius Bourrelly

Pesquier : trou d’eau

Le Piscart : ce toponyme n’a qu’une occurrence d’après les données IGN. Le Piscart est un ruisseau impétueux à l’origine de plusieurs inondations dans le village, lieu de rassemblement des eaux peut il être associé au toponyme Pesquier ? ou plus prosaïquement dérive-t-il du verbe "pissar" ce qui évoquerait sont débit courant avec plus d'exactitude?  

Le Vallat de boueno (vallat = ruisseau). Le mot français « ruisseau » a remplacé le mot provençal à partir du XVIII ème siècle.

Le Valat de Pesquier (voir précédemment)

Ruisseau des Avalanches (voir précédemment)

 

Les marécages et l’eau dormante

Lamoureux : quartier jouxtant Les "Molières". Lamourous est un adjectif signifiant mou, boueux en occitan.

Les Moulières ou molières : terres humides. La ferme du même nom appartenait aux Dominicains de Saint Maximin, elle fut confisquée par les Biens Nationaux aux lendemains de la révolution.

M'es esta counta que mon grand
Avié'no vigno au souleiant
Doù cairedei Mouliero

Extrait de "La vigno de mon grand" Marius Bourrelly.

Le suei Blanc : mare d’eau stagnante où viennent boire les pouarcs (sangliers).

Le suei de Bounaou

Le suei rouge

L’eau qui jaillit

Fouen Frege. La fontaine froide. Source canalisée jusqu’à Saint Maximin pour alimenter en eau le couvent des Dominicains, puis la fontaine publique après la révolution.

Fouen de l’Ermitan. La fontaine de l’ermite : anfractuosité recueillant les eaux d’infiltration de la barre rocheuse du Baou, sous laquelle se trouve une cavité réputé avoir abrité un ermite..

Les Fontettes (diminutif).

La Font du Greou : La fontaine du houx

La Font du Tronc : Petite résurgence sortant entre les racines d'un tronc d'arbre. Cette source et les deux précédentes furent captées et canalisée jusqu’au premier bassin de l’eau afin d’amener l’eau au fontaines du village puis au robinet en 1907..

La font de bertuara : la source de Berthoire (endroit broussailleux).

Les Fontaines Chaudes : Situées en bordure de l’Arc, elle dégagent beaucoup de fumée lorsqu’elles coulent l’hiver.

La Fonteinello (1700). Les petites sources.

L’eau canalisée

Le Biaou : le Beal quartier de l’ancien canal d’amenée d’eau vers le Moulin de Vitalis.

Le Bœuf : élément de sculpture antique aujourd’hui volé, représentant un dauphin, que les autochtones avaient baptisé « bœuf». L’eau de l’ancien « beal » coulait sous la sculpture et alimentait un grand bassin destiné à l’arrosage des jardins, après que le moulin de Vitalis et sa roue à aube n’aient plus été utilisés.

Barguiou : Bassin alimenté par une source à proximité d’une tuilerie antique.

La végétation

Arbres arbustes, buissons et plantes

Le Cade : (quartier) Le genévrier cade.

Les Fauvis : le sumac des corroyeurs.

Les feicinèdes. Mauvaise transcription de Freicinèdes : lieu planté de frênes.

Greou : Houx (La fontaine du).

L’Aubanède : lieu planté de saules blancs.

Lou Bluet (vallon du) : Voir la rubrique  les Hauteurs.

La farigourière lieu où abonde le thym.

La figuière (1606) : Le figuier.

Lei pinceu : Pins maritimes.

Lei sapinetto : Pins sylvestres.

La Piblo : Le peuplier.

lou perussier : le poirier sauvage

La faune

Pourcieux : Porcilis (1008) Endroit où l’on élève les porcs.

Reporquier : même origine (porcus)

L’Esquirol : (quartier de) l’écureuil.

La Renardière (colline de)

La Teissonnière (quartier de) Teissoun = blaireau en provençal.

Canteperdris : chante perdrix.

la renardière 

 

Agriculture et industrie

 

Le Moulin de Vitalis : moulin à eau d’origine antique ayant appartenu à de Victally, coseigneur de pourcieux.

Les tuilières/La Teuliere. L’argile abondante dans la région de Pourcieux a favorisé l’implantation de tuileries depuis l’antiquité (cf. Tegulata carte de Peutinger). Au quartier des Tuilières ont trouve bon nombre de « trop cuits » attestant de cette antique activité ainsi que dans la plaine.

Les charbonnières (quartier du Défens ayant compté de nombreuses charbonnières aujourd’hui inexploitées).

Les aires /Les Haires : plusieurs quartiers portent ce nom souvent suivi du nom du propriétaire ou qualifié (l’aire vieille 1606). Ce toponyme atteste de l’activité agricole, en effet les aires étaient utilisées pour le battage des céréales.

La vanade : bercail, abri fait avec des branchages ou des planches pour contenir un troupeau.la rue ou impasse de la vanade comprenait à droite un espace rectangulaire qui servait de bercail pour quelques brebis ou chèvres pendant la belle saison.

La Bedoule : lieu où l’on équarrissait les vieilles carcasses ?

La marbrière de Moussu : Moussu était et est encore chez les anciens qui parlent le provençal, le nom donné au châtelain du village. (moussu est plus déférant que mestre en provençal).

La marbrière de la commune.

La carrière de Doménico / carrière de pierre froide du Méjean du nom du carrier italien qui y travaillait.

La carrière de Buffat (idem).

Les Ferrages. Ferragui : toponyme répandu désignant les bonnes terres à fourrage.

La pie : (l’apié) Le rucher

Lis estable : quartier du village où se situaient les étables, proche de la rue de l'abattoir. 

L’Argentiaire : Toponyme évoquant l’existence antérieure ( ?) de mines d’argent.

Vergeirau : (1700) le grand verger.

 

Champs

Le campas : terme désignant un lieu inculte ou une jachère

Le Camp redon : Le champ rond.

Le camp de la Melle (1700) appelation aujourd’hui disparue. Le champ de l’amandier (l’amelié) ?

Cansargues : nom de quartier origine inconnue peut être formée a partir d’un gentilice : le champ appartenant à can**.

Le pré de Bourgogne. Prat de Bourgogne (1606).

Le pré de Réquié : Prat de Réquier (1606).

Les prés : Quartier correspondant au parc du château (lou prat) avant sa construction.

Les Pradelles : petites étendues herbeuses se trouvant dans la barre rocheuse du Mont Aurélien.

Cultures

Las Faissas (1606) : ancien toponyme avec le déterminant féminin occitan signifiant  cultures étagées.

Lis estanco : mëme sens que le toponyme précédent 

Le jardin de l’enclos : aujourd’hui disparu, ce jardin était situé à côté de la fontaine publique, face à l’orangerie du château, il faisait vraisemblablement partie de la ferme castrale du Haut Moyen Age.

Le vergeiroun : (1606) : le grand verger. Apellation aujourd'hui disparue.

 

L’habitation

La Bastide (Bastido)

La Bastide de Gaffin (1700)

La Bastide de la Blanche

Bastide de la Rougette

La bastide des Verane (Costes d’Aubagne).

Cazal : (maison) Ce vieux mot occitan semble signaler une maison en mauvais état, une masure, dans les livres terriers de la commune

Le jas (Carte de cassini) La bergerie

Le jas de Bédu : la bergerie de Bédu

Jas des cabre : la bergerie des chèvres.

Jas de la grand colle

Le Logis de la Poste (auberge)

Le Logis de la Masse (auberge)

Le Cabaret (Cf. Logis de la Masse)

La guinguette (cabaret situé en dehors du village).

Les cabannes, las cabanes : toponyme vraisemblablement lié à l’activité pastorale, la transhumance notamment.

Le Tubé : nom donné à un abri de pierres sèches (latin « tuta », abri ?) par extension nom du quartier.

L’organisation sous l’ancien régime

Castel vielh (rue du) : rue du vieux château aujourd’hui rue de Sainte Croix. Au début de cette rue qui conduisait au castrum de Sainte Croix le premier Château dedu village a été édifié le second château vraissemlablement à la fin du XV ème siècle.Ce château a été Habité par des héritiers des vicomtes de Marseille, les d’Agoult jusqu’au rachat de la seigneurie par Thorame.

Le Château de pourcieux : « Maison des champs » du derniers seigneur de Pourcieux Pierre Symphorien Pazery de Thorame, conseiller au parlement de Provence.

Le défens (de la commune) aussi appelé « le traversier » : terre donnée à la communauté de Pourcieux par le seigneur du lieu Vitalis et constituant les revenus principaux de la dite communauté (coupe de bois, pacage…).

Le pigeonnier : pigeonnier était édifié entre le village et l’ancienne chapelle Saint Martin, il appartenait au seigneur du lieu et symbolisait son droit de haute et basse justice. Il a été complètement démoli dans les années 70.

Le Logis de la poste. Pourcieux étant une étape de la poste aux Chevaux Royale, le maître de Poste tenait un logis de même que le seigneur possédait le Logis de la Masse.

 

Les cheminsChemin des Infirmières

Chemin de Miey

Chemin d’Aix

Chemin des Campas

Chemin des Tourres

Chemin du Moulin

Chemin des Piques

Chemin de la bastidette

Chemin de la Rougette

Chemin de Pelisse

Chemin de Pourrieres

Chemin du Deffends

Chemin de Jeanlong

Chemin d’Ollières

Chemin de Mandeyredo

Chemin de Chapelet

Chemin des Grès

Chemin de Barjols

Chemin des Aires

Chemin de Camp Redon

Chemin des Portes d’Allées

Chemin de la Beaume

Chemin des Amandiers

Chemin des piscards

Chemin de Bonne

Chemin des Rouquettes

Chemin de Bonne

Chemin de la Tuilière

chemin des contrebandiers

Chemin d’Orient (De la route nationale vers les molières) ce chemin emprunte le tracé de l’antique voie romaine, On peut, peut être voir dans cette appellation,  l'origine du "Aurélien" comme déformation du mot orient en aurelian.

Chemin des Allées

Chemin de Mourre de Fouguier

Grand Chemin Royal

Route de paris à Antibes

Route Nationale 7

Chemin des Bastides

Carraire

Carraire de l’Esquirol

Carraire de Chanceau

L’empreinte religieuse

Saint marc (quartier)

Saint Sauveur (quartier)

Sainte Perpétue (aujourd’hui Moulin de Vitalis)

Saint Charles (Quartier + chapelle)

Saint Martin (quartier + substructions d’une chapelle médiévale et cimetière attenant) La chapelle de Saint Martin a été détruite par l’autoroute mais cette chapelle avait été déplacée au XVIII ème siécle et les substruction de l’édifice original subsistent.

Saint Roch (quartier)

Sainte croix : Quartier de l’ancien castrum de Pourcieux

Sant Pieloun. Le Saint Pilon. Lieu dit sur l’ancienne route entre Pourcieux et Saint Maximin où se trouvait un oratoire ou une pierre plantée.

De Poucieù à Sant-Meissemin
Mounto e davalo lou camin !
Disiè lou reire de moun paire,
Mountas enjusqu'au Sant-pieloun,
mai uno fes que sias amount
regoulas fin-qu'au founs, pecaire!
De Poucieu à Sant-Meissemin
mounto e davalo lou camin.

Extrait de "La vido" Marius Bourrelly

Le Pilon (voir carte de Cassini) idem.

La croix de Pourcieux .Colline culminant à 712 mètres entre le village et le Baou, sur laquelle est plantée une croix..

L’ouretori, Loratoire (quartier de) : l’oratoire. Le territoire comptait plusieurs oratoires aujourd’hui disparus.

Rue de la Croix (voir les rues du village)

L’église : l’église paroissiale jadis dédiée à Saint Victor (XI ème siècle) est aujourd’hui dédiée à Notre Dame de l’Assomption.

L’empreinte historique

Pourcieux est un village rue ce qui présentait des avantages économiques mais aussi des problèmes comme lors des nombreuses épidémies de peste.

Les infirmières : faut ils lier ce toponyme à la pratique de la quarantaine ?

Chausseau : mauvaise transcription de Chanseau francisé en Chancel, de l’ancien provençal « Chansel » : barrière. Quartier voisin des infirmières cette barrière peut elle être associée aussi à une barrière sanitaire dont les archives communales font état au cours des épidémies ?

Cabane des réfractaires : emplacement d'habitations de fortune sur le Mont Aurélien,  faites par les résistants pendant la seconde guerre mondiale.

 

Les noms de personnes et de familles

 

Les Mourges. Las Morges(1606) Nom de famille car à notre connaissance il n'y a jamais eu de couvent de bonnes soeurs.

Vérane (bastide des) : patronyme très répandu à Pourcieux aux XVIIIèmé et IXXème siècle.

Vitalis : Nom de terres ayant appartenu à de Victally consul d’Aix en Provence et coseigneur de Pourcieux.

Pelisse (pelicius ?)

Espinassi Nom de famille ou lieu épineux ?

Brunenc. Brunen (Quartier) Présence d’un moulin à eau au XVIème.

Jubelin (quartier de Rican).

Jas de Bédu : bergerie de Bédu.